Drôle de question?
Aggée 2.10-14 : « Le vingt-quatrième jour du neuvième mois, la seconde année de Darius, la parole de l’Éternel se révéla par Aggée, le prophète, en ces mots : Ainsi parle l’Éternel des armées : Propose aux sacrificateurs cette question sur la loi : Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces choses seront-elles sanctifiées ? Les sacrificateurs répondirent : Non! Et Aggée dit : Si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront souillées. Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Éternel, Telles sont toutes les œuvres de leurs mains; Ce qu’ils m’offrent là est souillé »
Il est étonnant de constater l’importance que le prophète Aggée attache à être précis en ce qui concerne les dates de ses révélations. Voici trois mois que le peuple a entendu la voix du Seigneur et qu’il a rebâtit la maison de l’Éternel. Trois mois qu’il obéit à la volonté de Dieu. Alors pourquoi le Seigneur va-t-il interpeller son peuple par une question sur la loi? Pourquoi après leur avoir dit qu’Il était avec eux, va-t-il leur faire savoir qu’ils sont souillés devant sa face?
La pédagogie Divine est extraordinaire, c’est souvent que Dieu interpelle les siens par une question Genèse 3.9 – 1 Rois 19.9 – Job 38.2 – Matthieu 16.13. Dieu aime nous faire réfléchir et ici il demande à son peuple de réfléchir à sa situation Aggée 2.15-19. Mais Il termine son message par une promesse : Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction.
N’oublions pas que le peuple rentre de 70 ans d’exil. Dieu veut rééduquer ses enfants. La leçon Divine est, que ce n’est pas leur obéissance qui va les purifier et les justifier devant sa face mais la pure grâce de Dieu et uniquement Sa grâce. Ce qui leur assure la bénédiction est seulement dû à la fidélité de Dieu à son alliance. Ce n’est pas leur obéissance qui leur assure le pardon et la justification du Très-Haut. Non ! l’obéissance du peuple engageait Dieu à la fidélité à son alliance, à ses promesses de bénédiction. En réalité ils devaient tout à la fidélité, à la miséricorde, aux compassions de Dieu. Il s’était engagé à bénir, à secourir, à visiter par les pluies si le peuple obéissait à sa voix, à sa parole. Deutéronome 7.6-9 – 7.12-14 – 8.17-18 – 9.3-7
Leur obéissance devait découler de leur foi en la fidélité de Dieu. Ce que Paul appellera l’obéissance de la foi Romains 1.5 – 16-26
Bien-aimés empressons-nous d’obéir à la parole de Dieu, sachant que nous avons de bien meilleures promesses étant sous la nouvelle alliance. Promesses d’un salut éternel, du Saint-Esprit et de victoire sur le péché Hébreux 5.9 – Actes 5.38 – Rom 6.14-16
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