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LA FOI

Hébreux 11/1 : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »


Ce verset de la Bible introduira le thème de notre message, qui vous l’aurez compris, portera sur la foi. Les passages bibliques que nous verrons apporteront un éclairage complémentaire sur ce thème.

La faible foi qui doit pourtant persister et persévérer :

Luc 18/1 : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Il dit : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire : Fais-moi justice de ma partie adverse… » (Lire la parabole en entier)

Cette parabole décrit une situation des plus probables, des choses qui peuvent se produire encore aujourd’hui. Elle nous montre un des aspects peu reluisant de la justice des hommes. Nous trouvons là, l’histoire d’une femme aux prises avec l’appareil judiciaire de son époque. C’est une veuve, qui privée de tout appui et placée par les circonstances de la vie en position de faiblesse, se retrouve devant une justice sourde et muette. Or, son ultime espoir, était que sa situation soit prise en compte et c’est grâce à sa persévérance qu’elle obtiendra gain de cause.

Si nous devions résumer toute la problématique de ce passage, nous le ferions par les quatre premiers mots du verset 4 : « Pendant longtemps, il refusa » ; il s’agit ici du juge inique.
Pourtant, de là aussi vient l’encouragement que Christ nous donne, car le temps n’a pas eu raison de la supplication de cette femme ; son insistance a permis à sa demande d’aboutir.

Il arrive que quelquefois, notre foi se trouve aussi face à l’adversité, dans une position de faiblesse. C’est un peu à l’image de ce que vit la veuve vis-à-vis du juge.


Or, voici comment Paul a considéré sa faiblesse et nous invite à le faire :

2 Corinthiens 12/9 : « Et Dieu m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi ».

C’est souvent dans les situations où l’on est sans espoir, que la foi s’exprime avec la plus grande force et par la grâce divine. Lorsque nous arrivons au bout de nous-mêmes, de nos ressources, des efforts personnels que nous pouvons fournir, et que nous avouons : « Seigneur, je ne peux rien par moi-même », alors, il nous dit : « Mais moi, je peux tout. »

Reconnaitre notre dépendance à Dieu, est la voie ouverte à l’action divine. Persévérer en ne regardant qu’à Dieu est le chemin menant à la délivrance.

Nous pouvons être comme ces disciples qui ont travaillé toute la nuit sans rien prendre. Mais quand le Seigneur, parlant à notre situation, dit un mot, alors quel changement ! Quand il est avec nous, quelle différence !

Luc 5/4 : « Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher. Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons ».

À aucun moment dans cette parabole, il ne faut voir dans la personne du juge inique, une image de Dieu. Notre Dieu est un bon Père, qui sait prendre à cœur nos demandes et nos supplications.
Jésus nous apprend ici, que la réponse à nos prières n’est qu’une question de temps, avant que notre Père agisse en notre faveur. Voilà des paroles d’espérance (verset 7), mais aussi un défi jeté à notre foi (verset 8).

Luc 18/6 : « Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

La foi qui doit résister aux temps et aux circonstances :

Matthieu 14/22-33 : « Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule. Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart ; et, comme le soir était venu, il était là seul. La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots… » (À lire)

Voilà un des faits miraculeux des plus connus. L’apôtre Pierre était sans doute, le disciple du Seigneur le plus zélé, et le plus sensible à l’Esprit de Dieu. Il fut le premier à recevoir la révélation de l’Esprit sur la personne du Christ ; en effet, lorsque Jésus demandera : « qui dites-vous que je suis ? », c’est Pierre seul qui répondra : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ».
Dans notre récit, c’est encore lui, qui fut le premier à oser parler et à dire : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. ». Ce faisant, il va nous donner une saisissante leçon de foi.

Mais dans certaines situations, notre foi peut aussi connaître des défaillances comme celle de Pierre :

– Pierre vit le vent. Comme lui, nous commençons à avancer sur la parole du Seigneur, puis tout d’un coup, parce que nos regards se posent davantage sur les circonstances environnantes, plutôt que sur Jésus, alors notre foi et notre prière sont menacées de défaillances.

– Pierre a eu peur. Lorsque nous cessons de fixer notre regard sur le Fils de Dieu et que nous le portons sur nos difficultés, c’est là que les sentiments et les émotions prennent le pas sur notre foi.

Pierre commençait à s’enfoncer. La conséquence, c’est que nous devenons nous-même, un obstacle à l’exaucement de nos prières. Privés de l’action de la foi, nous nous retrouvons plongés dans les affres du doute.

La solution à cette situation nous est donnée par Pierre lui-même :

-Tant que Pierre a regardé dans la direction du Seigneur, tout a été bien.

Hébreux 12/2 : « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi… »

– Même lorsque sa foi a failli, Pierre a pu compter sur la fidélité du Seigneur. Cette expérience lui a certainement beaucoup appris sur la fidélité de Dieu. « Seigneur, sauve-moi ! » ; « Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit »

Marc 9/23 : « Jésus lui dit : Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité ! »

– Au verset 32, l’écriture nous dit que Jésus ramènera Pierre dans la barque, loin des flots tumultueux. Ainsi, parce que Pierre et les disciples ont placé leur foi dans le Fils de Dieu, ils ont pu atteindre l’autre rive sans dommage.

Les réflexions que nous pourrions retenir de ce texte :

– Agir ne produit pas la foi, mais avoir la foi nous porte à agir.

– Pierre a pu marcher sur l’eau, parce que Christ le lui a permis. Tout ce que Pierre a eu à faire, a été de demander la permission à Jésus d’aller jusqu’à lui.

– Une fois la permission obtenue, il ne faut pas, à l’instar de Pierre, simplement commencer à avancer en direction de Jésus, en ayant les regards fixés sur lui, puis se relâcher ; mais il faut persévérer, afin qu’après avoir commencé, nous allions jusqu’au bout de la démarche de foi, pour être dans la présence de Jésus.

Pour achever la marche avec Dieu après l’avoir commencé, il nous faut constamment avoir les yeux fixés sur Lui.

Conclusion :  Nous avons besoin du secours du Seigneur pour pouvoir mettre en action notre foi. Si notre foi nous parait faible, c’est dans la persévérance que sera notre force.
Gardons les regards fixés sur Christ et sur ses promesses, en non sur les circonstances ou sur nous-mêmes.

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