La gloire qui passe …
Qui niera la grandeur et la magnificence des fleurs épanouies ? Leur parure est si riche, qu’il n’est pas possible d’imiter l’infinie variété des tons de leur robe. Pourtant, la fragilité de leur condition se maintient à travers les siècles. La Bible déclare : « L’herbe sèche et la fleur tombe … et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus. » 1Pierre 2.24 – Psaume 103.16 La condition humaine n’est pas différente.
C’était le 14 juillet. Le matin, les troupes avaient défilé, en ordre impeccable. La Marseillaise avait retenti, la foule avait applaudi. C’était la fête nationale, des drapeaux garnissaient les fenêtres et s’agitaient aux mains des enfants. Tout parlait de la gloire des héros d’hier et de la force tranquille d’un peuple en marche.
Mon attention fut attirée par un spectacle inhabituel : au coin d’une rue, au premier étage, sur un balcon, il y avait une chaise vide et sur le dossier un veston, soigneusement posé. Ce qui frappait les regards c’était, brillant au soleil, tout un rang de médailles, étalées sur le côté gauche. Il n’y avait personne sur le balcon, les manches vides pendaient de chaque côté de la chaise. Toute la gloire d’un homme était là !
Ces médailles, il les avait gagnées, au prix de combien de risques et de souffrances ! Il avait été le héros vaillant qui a bien mérité de la patrie. Maintenant, la chaise était vide, les décorations miroitent au soleil et lui, le héros malade, vieilli, écoute au fond de son lit les rumeurs assourdies de la fête nationale, à laquelle il ne peut plus participer. La gloire humaine est vite passée, les héros vite oubliés.
L’écriture affirme : « (…) le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » 1 Jean 2.17 C’est une autre dimension du temps que Dieu offre à celui qui veut accepter la grâce et saisir la vie véritable qui lui est offerte en Jésus-Christ.
Vivre pour soi, pour son plaisir, pour sa gloire propre, c’est arriver comme l’herbe qui sèche, à ce constat du poète : « (…) Je me couche avec un poids sur le cœur, avec l’idée que j’ai vécu si longtemps pour si peu » (Journal du Lord Byron). Le temps passe, l’humanité poursuit sa course, la condition de l’homme demeure, ainsi que la Parole de Jésus : « Que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? » Marc 8.36 Le monde offre ce qu’il a, mais il passe et sa convoitise aussi. L’apôtre disait : « Le salaire du péché c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 6.23
Il vaut la peine de réfléchir, d’entendre l’appel de Dieu qui offre la vie éternelle.
Voici ce que dit un homme qui a fait le bon choix : « (…) j’ai l’assurance que (…) rien ne pourra me séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » Romains 8.38-39
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