1 Jean 4/7 : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car L’AMOUR EST DE DIEU et quiconque aime et né de Dieu et connaît Dieu. »
L’apôtre Jean revient ici sur un sujet qu’il a tout particulièrement à cœur avant tout : L’AMOUR FRATERNEL.
Dans les versets précédents (1 Jean 4/1-6), l’apôtre avait montré que la saine doctrine permet de discerner l’Esprit de vérité. Maintenant, il rappelle que cet Esprit de vérité se discerne aussi par l’amour que nous avons les uns pour les autres, car l’esprit d’erreur va toujours à l’encontre de l’amour (1 Jean 3/11-17).
Ceux qui ne sont pas de Dieu ne nous écoutent pas, et ne peuvent aimer selon la vérité. Mais il nous appartient, à nous peuple de Dieu, de nous conduire autrement : « Aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu… ».
L’exhortation pressante à l’amour fraternel de Jean est basée sur la source élevée d’où cet amour procède. En effet, cet amour dont l’apôtre parle ne peut venir des hommes, seul Dieu est capable de le donner. Paul disait en Romains 5/5 : « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »
Par conséquent, en nous aimant les uns les autres, nous montrons que nous sommes de Dieu parce que rendus participants de sa nature divine.
« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères. » 1 Jean 3/14
« Quiconque croît que Jésus est le Christ est né de Dieu, et quiconque aime celui qu’il a engendré aime aussi celui qui est né de Lui. » 1 Jean 5/1
Ainsi, l’amour est le vrai lien qui unit la famille de Dieu parce que l’Esprit de Dieu qui nous a engendrés a pour fruit l’amour (Galates 5/22).
Cet amour fraternel admirablement mis en exemple chez les Thessaloniciens devrait aller toujours en s’intensifiant chez chacun d’entre nous aussi (1 Thessaloniciens 4/9-12).
Si donc en sondant notre cœur nous y découvrons de sombres nuages d’envie, de jalousie, d’orgueil, de manque de sympathie, ou de malveillance, ces nuages ne sont pas simplement entre nous et nos frères, mais bien plus entre nous et Dieu (1 Jean 2/7-11).
Seul l’esprit de Dieu peut nous permettre de les chasser et d’être imprégnés des sentiments qui étaient en Jésus.
Heureuse aussi la maison où Dieu règne en maître, même si elle est modeste et simple, quand on y respire le bonheur et la paix !
Proverbes 15/17 : « Mieux vaut de l’herbe pour nourriture là où règne l’amour, qu’un bœuf engraissé si la haine est là. »
Mais Jean précise aussi ceci : « … quiconque aime est né de Dieu et CONNAÎT DIEU. »
Cet amour fraternel que nous témoignons les uns pour les autres fera plus que révéler l’existence de notre relation filiale avec Dieu, il met en évidence notre expérience croissante de la véritable connaissance de Dieu.
Ce rapport entre l’amour fraternel et la vraie connaissance de Dieu avait déjà été établi au chapitre 2 par Jean. En effet, il dira : « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit : je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements est un menteur et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui ; par-là, nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » 1 Jean 2/3-6
Jésus disait que l’on reconnaît l’arbre à son fruit. Si donc nous sommes de Dieu, nos fruits seront également ceux que Jésus a portés lors de sa vie terrestre parmi les hommes, ceux que l’Esprit Saint régnant dans nos vies nous donne de porter selon Galates 5/22 : « L’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. »
Frères et sœurs, pour qu’un tel amour habite notre cœur à chacun, ayons constamment les yeux fixés sur Jésus qui suscite la foi et l’amène à la perfection.
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