Le pardon : une nécessité
A moins de vivre une existence entière dans le plus complet isolement, nous sommes tous confrontés, un jour ou l’autre, au problème du pardon.
D’ailleurs, pourquoi parler de PROBLÈME ?
Parce que la capacité de pardonner n’est pas dans la nature humaine. Rancœur, amertume et désir de vengeance font davantage partie de nos réactions. Peu de personnes peuvent se targuer d’absoudre instantanément sans la moindre retenue. Cependant, quelques cas d’exceptions nous interpellent :
Pendant la guerre de 1940-1945, qui fut à l’origine de tant de drames, la jeune hollandaise Corrie Ten Boom connut les horreurs de la déportation dans le camp de concentration de Ravensbrück. Quelques années plus tard, lors d’un rassemblement, elle sa trouva inopinément confrontée à l’un de ses tortionnaires. Dans le cœur de Corrie, le pardon triompha de tout autre sentiment.
Sitôt après le génocide qui décima la population Rwandaise, un pasteur baptisa le meurtrier de son épouse. Pourtant, la plaie de son cœur était toujours vive ; trop peu de temps le séparait de ce malheur. Il fut un exemple de pardon.
Des conflits existent dans tous les milieux. Les disputes atteignent souvent un niveau de destruction sans commune mesure avec les fautes reprochées. Pour beaucoup, il semble plus facile de pardonner à un étranger que de couvrir l’erreur de son frère, de sa sœur ou de son conjoint. Quelques faits rapportés dans la Bible nous font part de ces déchirements. Quelle aberration !
Ne pas pardonner engendre une véritable gangrène affectant l’être entier : esprit, âme et corps. Pardonner est certainement le besoin le plus important avec celui du salut auquel il est lié. Demandons au Seigneur :
« Comme tu aimes, aide-moi à aimer. Comme tu pardonnes, aide-moi à pardonner. Rends possible ce qui est si contraire à ma nature. »
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