Au moment où Jésus prononce ces paroles, Il est au terme de son ministère
terrestre. Sentant que le moment de son départ approche, Il va en quelque sorte
léguer son testament spirituel à ses disciples, ainsi qu’à l’église. En effet,
du chapitre 14 au chapitre 17 de l’évangile de Jean, Jésus va adresser aux
siens ses dernières paroles, renfermant ses dernières volontés.
C’est ainsi qu’au chapitre 14, Jésus va rappeler l’héritage qui nous est réservé dans le ciel ; au chapitre 15, Il parlera de l’amour qui unit le croyant désormais à Lui, c’est un amour de communion ; au chapitre 16, Il fera état de la venue du Consolateur et de l’œuvre qu’Il accomplira en, et au travers de chacun d’entre nous. Enfin au chapitre 17, Jésus priera pour tous ceux que le Père Lui a donné, c’est la fameuse prière sacerdotale. En les entendant, ces paroles seront pour les disciples comme un vent de vérité soufflant sur leurs pensées et leurs cœurs, balayant tout inconnu, au point qu’ils vont dire : « Maintenant nous savons que tu sais toutes choses ». Jean 16/30
« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Jean 15/7
Ici, Jésus nous apprend comment le croyant a l’initiative, s’il respecte les
conditions divines (demeurez en moi … que mes paroles demeurent en vous) de pouvoir vivre une vie chrétienne riche et abondante. Le sarment, qui dans
ce texte est une image du disciple, a une raison d’être et un but : produire du
fruit. Ce n’est pas sans raison que Jésus nous a sauvé ; c’est afin que
nous portions des fruits de toutes sortes, témoignant de l’œuvre de l’évangile
au travers de nos vies.
Paul dira : « Car
nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de
bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les
pratiquions ». Ephésiens 2/10
Mais Jésus d’ajouter dans ce texte de Jean : « sans moi vous ne
pouvez rien faire ». Jean 15/5
Cette parole de Jésus nous rappelle nos limites et notre impuissance. La nécessité pour nous en tant que sarments de dépendre du vrai Cep qu’est Jésus. C’est de Lui que viennent nos capacités. Au travers de nos faibles vies, Il manifeste sa force et sa puissance.
Paul pouvait s’exclamer : « Je puis tout par Celui qui me fortifie. » Philippiens 4/13
Le prophète affirmera aussi : « Ce
n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit dit
l’Eternel des armées… » (Zacharie
4/6)
Notre Seigneur ne laisse pas de place aux doutes :
« Celui
qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi
vous ne pouvez rien faire ». Jean 15/5
Gardons à l’esprit une chose : Le Père ne nous demande pas l’impossible et ne
place pas devant nous une vie chrétienne hors de portée. Par ce passage, Il
nous montre que c’est l’intimité avec Christ, la connaissance que nous avons de
Lui et notre dépendance à Christ qui vont déterminer la qualité, la quantité et
la présence du fruit dans nos vies.
Que Dieu nous aide chaque jour à mieux comprendre nos privilèges en Christ et à
ne pas les perdre face aux épreuves de cette vie.
« Demeurez
en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter
du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si
vous ne demeurez en moi ». Jean 15/4
Voilà sans aucun doute le chemin d’une vie chrétienne réussie et qui porte du fruit, beaucoup de fruits et des fruits qui demeurent.Bas du formulaire.
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