Lion et Agneau
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé ». Apocalypse 5.7
Quelle scène incroyable !!! Jean est là, exilé sur l’île appelé Patmos et le voici ravi en esprit au Jour du Seigneur. Devant lui s’ouvre littéralement le ciel et là au milieu de la Gloire Divine, il aperçoit le trône de Dieu et Dieu lui-même. Et il y a cet adverbe « PUIS » :
« Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder. Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Judas, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. Et je vis au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé.» Apocalypse 5.1-6
Alors que nous nous attendions à voir le Lion de la tribu de Judas, crinière au vent, rugissant avec force, au lieu de cela, Jean va voir un Agneau comme immolé.
Qu’est-ce que l’Esprit veut nous enseigner à travers ces images ?
La force du lion de Juda est d’être devenue l’agneau immolé. En acceptant d’être immolé comme un agneau, Jésus est devenu fort comme un lion !!!! Le chemin de la victoire passe par le sacrifice de soi.
Dans toutes les écritures ce « secret » nous est révélé :
La force d’Abel fût de mettre sa confiance dans le sacrifice d’un agneau.
Israël a connu une grande délivrance en Égypte car un agneau fut sacrifié.
La force de l’Église est dans l’agneau immolé ; la faveur de Dieu nous vient de l’agneau immolé.
C’est une leçon difficile à apprendre, mais qui est indispensable.
Tous les grands hommes de Dieu l’ont appris : Abraham au jour de la querelle entre les bergers. Abram dit à Lot : « Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi: si tu vas à gauche, j’irai à droite; si tu vas à droite, j’irai à gauche! » Genèse 13.9-10
Abraham s’humilia devant le plus petit, mais quelle gloire en suivit.
Moïse sur le mont Sinaï s’écria : « ôte mon nom de ton livre de vie » Exode 32.32
La force de l’Église était dans le fait que : « Nul ne disait d’aucune des choses qu’il possédait, qu’elle fût à lui; mais toutes choses étaient communes entre eux. Aussi les Apôtres rendaient témoignage avec une grande force à la résurrection du Seigneur Jésus; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait entre eux aucune personne nécessiteuse; parce que tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons, les vendaient, et ils apportaient le prix des choses vendues; Et le mettaient aux pieds des Apôtres; et il était distribué à chacun selon qu’il en avait besoin. » Actes 4.32-35
Notre force repose dans l’esprit de l’agneau de Dieu !!!!
Cherchons à être des serviteurs des besoins de l’autre, car les progrès de l’autre, voilà ce que doit être notre priorité.
« Mon Seigneur, accorde-moi de découvrir le secret de ta force, toi l’Agneau de Dieu, fort comme le Lion de Judas. »
x
+
À ne pas rater