Moissonner
« Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en pleurant quand il porte la semence, revient avec allégresse quand il porte ses gerbes. » Psaume 126.5-6
Dans le contexte de son entretien avec la femme Samaritaine, Jésus posa la question à ses disciples : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. » Jean 4.35
Les disciples pensaient à la moisson du blé, de l’avoine ou de l’orge, et le temps n’était pas venu de moissonner … Mais Jésus parlait d’une autre moisson : La moisson des âmes dans la région de Samarie, une moisson qui eut lieu avec l’évangéliste Philippe qui prêcha le Christ aux Samaritains. Le chapitre 8 des Actes raconte comment les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, et comment après les miracles, il y eut une grande joie dans toute la ville.
La conversion de la femme Samaritaine au bord du puits était en quelque sorte les prémices d’une moisson que Jésus voyait toute proche, mais que les disciples ne discernaient pas. Ils étaient bien loin de croire que beaucoup de gens allaient se convertir en Samarie. Aujourd’hui encore, nous pourrions nous arrêter à l’aspect formel des choses, à savoir l’indifférence de l’entourage, la dureté de cœur, l’incrédulité, le rejet des choses de Dieu. La moisson nous semble bien loin … Mais apprenons à voir les choses comme Jésus les voyait : « Les champs blanchissent pour la moisson ! »
Face aux évènements qui secouent notre planète, beaucoup de gens commencent à se poser les questions essentielles : « Mais, où va le monde ? Y a t-il de l’espoir ? »
Notre génération est semblable à celle de Jésus quand il était sur la terre des hommes : « Languissante et abattue comme des brebis qui n’ont point de berger. »Matthieu 9.36
Jésus disait : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Matthieu 9.37-38
Mais, peut-on prier dans ce sens si nous ne sommes pas disposés à entrer nous-mêmes dans ce travail ?
Négliger l’évangélisation, c’est accepter que la moisson se perde ! Voilà une chose affreuse que nous ne pouvons pas accepter ! A l’exemple de Paul qui écrivait ces paroles fortes : « Si j’annonce l’évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile. » 1 Corinthiens 9.16, puissions-nous réaliser l’importance d’annoncer l’évangile et en cette nouvelle année 2016 qui débute, ne nous taisons pas devant les besoins spirituels de nos contemporains.
x
+
À ne pas rater