PSAUME 63:1-8
Psaume de David. Lorsqu’il était dans le désert de Juda.
« O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, Pour voir ta puissance et ta gloire.
Car ta bonté vaut mieux que la vie : Mes lèvres célèbrent tes louanges. Je te bénirai donc toute ma vie, J’élèverai mes mains en ton nom. Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, Et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera. Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit.
Car tu es mon secours, Et je suis dans l’allégresse à l’ombre de tes ailes.
Mon âme est attachée à toi ; Ta droite me soutient ».
David, homme selon le cœur de Dieu, avait été choisi par Dieu pour être roi à la place de Saül. Cela ne fut pas sans conséquences. Pour David, se profilaient à l’horizon, des temps d’exil, en attendant la réalisation du plan divin.
1 Samuel 23/14 : « David demeura au désert, dans des lieux forts, et il resta sur la montagne du désert de Ziph. Saül le cherchait toujours, mais Dieu ne le livra pas entre ses mains. David, voyant Saül en marche pour attenter à sa vie, se tint au désert de Ziph »
Ainsi, devant la haine du roi Saül, David ne pouvait que fuir. De cette épreuve, naîtra le psaume 63.
Psaume de David. Lorsqu’il était dans le désert de Juda. O Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
L’adversité a poussé
David à aller au désert. Un endroit où les conditions ne sont pas idéales,
mais c’est bien dans ce lieu qu’il chercha le Seigneur.
L’enfant de Dieu, à un moment ou l’autre de sa
vie, traverse des déserts. Mais David nous montre que ces moments
difficiles peuvent être transformés en temps favorables. Tout dépendra de
ma foi et de mes réactions. D’une manière spirituelle, le désert peut
représenter :
-Le lieu où nous
poussent nos problèmes. Des mauvais choix, des tentations ou des
circonstances défavorables, voilà un terrain fertile à toutes sortes de
difficultés.
Mais d’un autre côté, les
moments difficiles nous font prendre conscience d’une chose :
Notre besoin absolu du Seigneur. Nous
voyons réellement que sans lui, nous ne pouvons rien faire.
D’une manière
spirituelle, le désert peut représenter :
-Un lieu où nous nous sentons seuls et
perdus (Ou aller ? Que faire
?). Un lieu de mirages où nous cherchons à démêler le vrai du faux.
Et d’un autre côté, nous
voici débarrassés des bruits du monde, des distractions, nous nous voyons
réellement comme nous sommes et nous retournons plus facilement à l’essentiel.
Nos illusions, nos calculs sont mis à nu et
pouvons mieux juger les situations et voir réellement ce qui est le plus
important.
Osée 2/16 : « C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur ».
Lamentations de Jérémie 3/40 : « Recherchons nos voies et sondons, Et retournons à l’Eternel ; Elevons nos cœurs et nos mains Vers Dieu qui est au ciel »
Jacques 1V2 : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien ».
« O Dieu ! Tu es mon Dieu », David reconnaît la seigneurie de Dieu, il se réclame de Dieu et lui appartient. Dans le monde, beaucoup se disent croyants, mais combien peuvent dire, « je crois en Dieu et c’est mon Dieu ! »
Même dans nos déserts, il est à nous et nous sommes à lui. Sur la base de cette appartenance, nous pouvons être confiants et retrouver la paix que donne sa présence en la cherchant avec foi.
Jean 1/12 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu »
Jérémie 29/13 : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l’Eternel »
Romains 14/8 : « Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. »
Dans ces moments compliqués, les paroles et l’attitude du serviteur de Dieu s’orientent vers la louange et l’adoration. Il dit :
« Mes lèvres célèbrent tes louanges… »
« …avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera. »
« Lorsque je pense à toi sur ma couche, Je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. »
Ses pensées sont orientées, non pas sur ses problèmes, mais sur la personne de Dieu, sur ses qualités et ses capacités. Ce que Dieu est et ce qu’il fait, sera sa délivrance.
Cette situation a dû, bien des nuits, faire fuir le sommeil de ses yeux. Il devait aussi être prêt à toute éventualité au cas où l’ennemi surgirait. Ce contexte n’est pas propice au repos, mais là encore, par la grâce divine il transforme ces moments difficiles en temps de victoire. Oui, il le fait en méditant sur Dieu et pensa peut-être à :
-La justice de Dieu :
Psaume 7/18 : « Je louerai l’Eternel à cause de sa justice, Je chanterai le nom de l’Eternel, du Très–Haut. »
-L’amour de Dieu
Psaume 86/5 : « Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. »
-La bonté de Dieu
Psaume 34/9 : « Sentez et voyez combien l’Eternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en lui son refuge ! »
En tous cas, il
ne pouvait oublier qui était L’Éternel, celui
qui l’a délivré des griffes du lion, de la patte de l’ours et de la main du
Philistin !
Malachie 3/6 : « Car je suis
l’Éternel, je ne change pas…. »
Rendons-nous compte ? il parle de mets
succulents dans le désert !! C’est bien la marque de l’espérance. Son
Dieu agira en sa faveur.
Le désert restera un lieu de passage et non un
lieu de résidence. David nous l’a montré en nous donnant les clés qui
permettent de le supporter et d’en sortir.
Le désir d’être
en communion avec Dieu, de voir la force agissante du Seigneur et ses œuvres
dans nos déserts, afin qu’il soit glorifié et nous-mêmes délivrés, voilà les
désirs qui doivent animer le cœur de l’enfant de Dieu.
La supplication, l’action de grâce, l’adoration,
la louange au lieu du mutisme, du désespoir et du repli sur soi malgré un
contexte qui ne s’y prête pas.
Psaume 18/4 : « Je m’écrie : Loué soit l’Eternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. »
Psaume 22/4-6 : « Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus. »
Éphésiens 5/19 : « entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ »
Le Seigneur peut et veut vous rencontrer là où nous sommes. Oui, même dans les lieux les plus arides, il se manifestera, si nous savons aller vers lui dans la foi. Dieu veut être l’oasis dans le désert de nos vies.
2 Samuel 22/1-7 : « David adressa à l’Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Eternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. Il dit : L’Eternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, mon bouclier et la force qui me sauve, ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur ! tu me garantis de la violence. Je m’écrie : Loué soit l’Eternel ! Et je suis délivré de mes ennemis. Car les flots de la mort m’avaient environné, Les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ; Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris. Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, J’ai invoqué mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu à ses oreilles. »
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