Comment Saül ce héros est-il tombé ? Pour continuer à répondre à cette question, voyons quelques autres faux pas de ce triste sire.
3°- La désobéissance de Saül. (À lire 1SAMUEL 13/11-13 ; 15/1-23)
Geste d’impatience, cette offrande de l’holocauste était aussi un acte de désobéissance dans lequel Samuel verra une action insensée. Savoir s’abstenir de faire ce que le Seigneur ne nous a jamais demandé de faire, voilà une règle essentielle à observer dans la marche avec Dieu, aux yeux de qui la désobéissance est pire que l’idolâtrie. Pas plus que Saül n’avait à outrepasser son rôle pour prendre la place du prophète, nous n’avons pas à dépasser le nôtre non plus. Sachons rester à la place que Dieu a prévu pour nous.
Pour Saül malheureusement, de désobéissance en désobéissance, l’engrenage sera fatal. Car il n’obéit qu’à moitié, lorsque Dieu lui demande de détruire tous les Amalécites et de dévouer par interdit tout ce qui leur appartenait ; Lui, Saül épargne les plus belles bêtes et en plus, il a le front de mentir à Samuel en déclarant : « J’ai observé la parole de l’Eternel ».
Ainsi, orgueilleux, menteur, rebelle, désobéissant, Saül est pris dans l’engrenage crée par sa propre folie qui va l’entraîner :
Saül désormais seul, a peur. Lui, le plus fort se sent maintenant si faible sans l’appui de Dieu. Lui le plus grand, puisqu’il dépassait tout le monde d’une tête (1 Samuel 10/23), il se sent maintenant si petit.
Oui, lorsque l’Esprit de Dieu se retire de nous, parce que nous ne sommes plus au diapason avec la parole de Dieu, alors nous perdons l’assurance que nous donne la présence de Dieu.
Quand l’Esprit de Dieu se retire d’une âme, l’amour fait place à la haine. En effet, Saül qui affectionnait tellement David, voilà que maintenant il va le détester, animé de jalousie à son égard. David est victime de la jalousie de celui qu’il avait pourtant secouru en tuant le géant Goliath (1 Samuel 18/6-8). Cette jalousie sera tellement agressive que David, pour échapper à la mort que lui prépare Saül, devra s’enfuir sur les conseils de Jonathan, le fils du roi.
Saül ne fait que s’enfoncer davantage dans son péché. Abandonné, seul, ayant perdu le bénéfice de la présence de Dieu, son conseil et la révélation de sa parole, il est réduit à avouer : « Je suis dans une grande détresse… Dieu s’est retiré de moi. » (1 Samuel 28/15b). Pire encore, il s’abandonne à la pratique de l’occultisme, puisqu’il va consulter une femme qui évoque les morts (1 Samuel 28/7). Ainsi, parce que Saül n’a pas su apprécier son privilège : « il avait été élu et choisi par Dieu pour régner », parce qu’il n’a pas su entretenir la présence de Dieu dans sa vie, au contraire, il l’a attristé par ses multiples écarts, Saül va tout perdre, jusqu’à même sa propre vie.
Hélas ! Quelle triste fin ! Saül avait si bien commencé, malheureusement, il a si mal terminé sa course.
L’Ecclésiaste dira : « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. » (7/8)
Que ce triste récit puisse nous inspirer en nous servant d’avertissement pour éviter les pièges que ne manquera pas de nous tendre l’adversaire de nos âmes, comme ce fut le cas pour Saül. Rendons continuellement grâce à Dieu de ce qu’un jour Il est venu nous sauver de ce présent siècle mauvais et ne négligeons pas ce si grand salut auquel nous avons eu part. Entretenons notre vie spirituelle quotidiennement en lisant la parole de Dieu et demandons à Dieu de nous donner un cœur humble et obéissant.
Disons avec l’homme de Dieu : « Je serre ta parole sur mon cœur afin de ne pas pécher contre toi. » Psaume 119/11
Et surtout, puissions-nous à l’issue de notre course ici-bas pouvoir chanter avec l’apôtre Paul ce cantique de victoire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, J’AI GARDÉ LA FOI. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Timothée 4/7-8).
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