Jérémie 18/8 : « Voici, comme l’argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main… »
Ces passages bibliques mettent en évidence la méthode et la manière de faire de Dieu. Il est celui qui transforme les vies. Notre méditation portera sur l’œuvre qu’il a accomplie dans le cœur de Pierre.
Luc 22/31 : « Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. Et Jésus dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître ».
Au Verset 31 de ce texte, Jésus nous fait part d’une révélation qui concerne des événements se déroulant dans le monde spirituel : « Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler ». Le fait qu’il décrit, aura des répercussions dans la vie des disciples. Il lève le voile sur les desseins de l’ennemi, à savoir « égorger, tuer et détruire ». Mais gloire à Dieu, le Seigneur qui est fidèle, veille !
Jésus dira dans Jean 17/12 : « Lorsque j’étais avec eux dans le monde,
je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun
d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût
accomplie ».
Ne soyons pas comme Pierre, mais sachons être à l’écoute des conseils de Dieu.
Le Seigneur sait nous parler et nous avertir par l’Esprit, par sa parole (La
Bible), par les circonstances de la vie et bien d’autres moyens.
Job 33/14 : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche. Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions, afin de détourner l’homme du mal, et de le préserver de l’orgueil »
Puis, au Verset 32, après avoir averti
Pierre, Jésus prie contre la menace qui le
guette. Il intercède pour la foi de Pierre.
Sur le moment, fait étonnant, il lui confie
ses frères. Mais nous savons pourquoi. En effet, en lisant
la suite du récit, après la chute de Pierre, viendra un temps
de restauration et de relèvement pour lui. Suivra
après, ce temps et ce moment du service. Oui, Pierre n’est pas disqualifié par
son reniement futur. Jésus le relèvera et sa prière en faveur de son disciple
aura un impact pour la suite de sa vie et son ministère.
Ainsi, les faiblesses de Pierre, par la vertu de la force de Dieu, seront
changées. Jésus lui a donné une responsabilité : celle d’affermir ses
frères. On pourrait se poser la question : « quelqu’un de si peu affermi lui-même, pourrait-il affermir les
autres ? »
Pourtant, c’est ce qui arrivera ! Car il est de la puissance de Dieu de
rendre possible ce qui semble être impossible à vue humaine.
Ce que Dieu a fait pour Pierre, il peut le faire pour tous ses enfants. Il peut transformer nos faiblesses en force et nous rendre utiles à son royaume.
Luc 1/37 : « Car rien n’est impossible à Dieu ».
Au Verset 33, l’écriture nous
apprend que la force d’agir pour la gloire de Dieu, ne repose pas exclusivement
sur le désir personnel. Pierre va l’apprendre à ses dépens. Là encore, Jésus
qui le connaît, va lui révéler ce qui est sur le point d’arriver.
En
certaines occasions, nos échecs et nos erreurs nous permettent de mieux
comprendre les avertissements du Seigneur. C’est en substance ce qui est arrivé
à Pierre. Il n’a pas tenu compte des avertissements de Jésus ; il comptait
uniquement sur ses forces et sa volonté pour le suivre. Or les paroles de Jésus
auront dû être comme une alerte pour lui.
Marc
14/30 : « Et Jésus lui dit
: Je te le dis en vérité, toi, aujourd’hui,
cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Mais Pierre reprit plus fortement : quand
il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous dirent la même
chose ».
Soyons sage, en ne mettant pas en doute les paroles du Seigneur. Il sait toutes
choses ! Job l’a si bien dit après l’avoir vécu et compris.
Job 42/2-6 : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. Ecoute-moi, et je parlerai ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre ».
Le disciple, pour être à l’image de son maître, a besoin de le
suivre :
Jean 15/4 : « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous.
Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, car sans moi, vous ne pouvez rien
faire ».
Dans notre quotidien, nous pourrons agir pour la cause de Dieu,
mais nous savons que l’impact et le résultat dépend surtout du Seigneur.
Jean 6/28 : « Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres
de Dieu ? Jésus leur répondit :
l’œuvre de Dieu, c’est que
vous croyiez en celui qu’il a envoyé ».
2
Corinthiens 3/5 : « Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes
capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité,
au contraire, vient de Dieu ».
Pour être justes, il nous faut dire une chose :
cette parole de Pierre « je suis prêt à
aller avec toi et en prison et à la mort » s’est accompli, car à la fin de
sa vie, il devint martyr pour Christ. Mais voilà à cet instant Pierre avait
déjà appris la leçon ; dorénavant, il savait que la force vient de Christ.
La force d’aller jusqu’au bout, la victoire au quotidien, dans les moments faciles
comme difficiles sont par lui et pour lui.
Jean 21/18 : « En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. Jésus dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi ».
Luc 22/54 : « Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit : Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant : Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit : Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit : Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant : Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement ».
La prise de conscience est le début de tout changement. Et comment changé si ce n’est en nous voyant comme Dieu nous voit.
2 Samuel 22/29 : « Oui, tu es ma
lumière, ô Éternel ! L’Éternel éclaire mes ténèbres ».
Éclairé par ces paroles, on peut dire que le
Seigneur a mis en lumière les ténèbres présentes dans le cœur du disciple. Pour
lui, cela fut un choc, mais aussi une révélation.
L’apôtre Pierre connaît cette grande peine que l’on nomme « tristesse selon
Dieu ». Paul en parlait et la décrivait dans sa lettre aux Corinthiens.
« Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas. Et, si je m’en suis repenti, car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire ». 2 Corinthiens 7/8
Ce n’était pas la fin pour Pierre, mais une étape déterminante dans sa vie avec
le Seigneur. Par la grâce divine, il allait en sortir transformé et disposé à
toute bonne œuvre.
L’expérience
le prouve, la vie du croyant ne pourrait être exempt de tel moment. Cela est dû
notamment à nos imperfections. Pour autant, en apprenant par des temps
d’épreuves et en acceptant les changements que Dieu veut opérer en nous, nous
en sortirons affermis et équipés pour aller jusqu’au bout.
Jean 21/14 : « C’était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu’il était ressuscité des morts. Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m ‘aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux. Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis ».
Jésus aime Pierre et lui confie en personne ses brebis. Il montre
part là sa réhabilitation. Cette expérience le qualifia pleinement pour la
suite de son service.
Dans l’avenir, il sera fidèle, car sa réaction fut celle que Dieu attendait. Il
s’est repenti, a vu et reconnu ses péchés, contrairement à Juda.
Pierre a compris qu’il était à l’école de Dieu et a accepté la pédagogie de
Christ. Il a aussi tiré un enseignement de ses attitudes et compris les
changements à opérer. Apprenons de Jésus et de Pierre.
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